Mais ces invités n’ont pas été les seuls à avoir l’occasion de participer à des discussions et des débats internationaux importants – l’AHA, en collaboration avec la WFO (World Farmers’ Organisation), a invité d’autres hôtes internationaux à un débat d’experts. Le président de la WFO, le président d’AgriCord, le PDG de la PAFO (Pan-African Farmers Organisation), la directrice de la production durable, des marchés et des institutions de l’IFAD, le directeur mondial de l’agriculture et de l’alimentation du groupe World Bank et le directeur des politiques et de l’engagement international du World Resources Institute for Food and Land Use Coalition ont discuté du thème « Investir dans les solutions des agriculteurs locaux pour répondre aux défis mondiaux du système alimentaire ».
En outre, nos invités ont été conviés à différentes tribunes et tables rondes afin d’entendre leur point de vue sur le thème de la sécurité alimentaire et du changement climatique. Ainsi, Shamika Mone, présidente de l’International Networks of Organic Farmers’ Organisations (INOFO), s’est entretenue à la tribune du BMZ avec le secrétaire d’État M. Flasbarth, avant de rencontrer à nouveau M. Lesch du BMZ pour parler d’agriculture durable. Le Dr Mwendah M’Mailutha, CEO de KENAFF, s’est exprimé avec la GIZ sur le thème « Le sol – une raison de vivre » et a présenté les défis du système agroalimentaire du point de vue des agriculteurs.
Le dimanche 22.01.23, l’AHA et ses invités se sont encore consacrés au thème « Les arbres comme solution ! Les associations d’agriculteurs empruntent de nouvelles voies ». Qu’est-ce qui aide en cas de changement climatique, de sécheresse, d’érosion, de sols épuisés et d’attaques de parasites ? Qu’est-ce qui offre en outre un modèle commercial grâce au captage de CO2 et favorise la biodiversité ? Les arbres sont polyvalents ! C’est ce qu’a redécouvert la fédération nationale des agriculteurs kenyans (KENAFF). C’est ainsi qu’elle accompagne ses membres dans l’introduction de l’agroforesterie, qu’elle reboise et crée des pépinières décentralisées, qu’elle conseille ses membres sur l’emploi de plantes ligneuses utiles et paysagères et envisage de se lancer dans le négoce de certificats de CO2.
Lors de sa tribune, l’AHA a offert, à ceux qui souhaitent emprunter ensemble de nouvelles voies, un dialogue ouvert entre les représentants africains et allemands de l’agriculture.