“Avec cette nouvelle offre, nous allons encore mieux nous faire connaître au Kenya et devenir plus attractifs pour les agriculteurs et les agricultrices de notre pays. Grâce au système USSD, par lequel 100 000 agriculteurs se sont déjà inscrits, nous pouvons mieux faire connaître la vidéothèque de la KENAFF. Cela renforce la visibilité de la KENAFF et augmente son attrait pour les agriculteurs de tout le pays. Le contenu qui y est disponible les aidera à produire plus efficacement et donc à être plus compétitifs. Pour les agriculteurs et leurs familles, cela se traduit par une meilleure qualité de vie”.
Dr. Mwendah M’Mailutha, directeur général de KENAFF – Kenya National Farmers’ Federation (Fédération nationale des agriculteurs du Kenya)
La pandémie de Corona a entraîné de nombreux changements, y compris pour l’action internationale de l’AHA. Avec l’impossibilité de voyager, une grande partie de l’activité s’est déplacée vers le monde numérique. Il est apparu clairement que de nombreux potentiels peuvent encore être développés et utilisés ici aussi.. Nos partenaires, des organisations d’agriculteurs en Afrique et en Inde, expérimentent et utilisent également ce changement. Si les conseillers ne peuvent plus se rendre dans les exploitations, comment les connaissances nécessaires sur les méthodes de production parviennent-elles aux agriculteurs ? A partir de là, nous avons développé l’idée d’une vidéothèque sur Internet pour les exploitant(e)s des pays africains.
En collaboration avec nos partenaires la KENAFF, la Fédération nationale des agriculteurs du Kenya, et l’UNYFA, la Fédération nationale des jeunes agriculteurs de l’Ouganda, l’AHA a créé une base de données contenant des liens vers des vidéos d’information professionnelle destinées aux agriculteurs et agricultrices de leur pays. Celles-ci sont proposées au public sur un site web adapté à l’organisation concernée. Nos partenaires ont fait des recherches sur Internet et ont compilé une longue liste de vidéos intéressantes, qui sont en cours de traitement. Les 200 premières vidéos sont déjà préparées. Contrairement à You Tube, il y a un résumé et un séquençage pour chaque vidéo. Ce dernier permet à l’utilisateur de passer à certaines parties de la vidéo et de gagner ainsi du temps et du volume de données. En outre, les informations sont censées être utiles même sans la vidéo elle-même. Toutes les vidéos et tous les contenus textuels peuvent être trouvés rapidement grâce à la catégorisation, à la recherche par mots clés et à la recherche plein texte.
Une fois que vous avez identifié une vidéo intéressante, un lien mène au site web d’origine, d’où elle est ensuite diffusée en continu. Les utilisateurs ont également la possibilité d’apporter des commentaires et des évaluations détaillées, et d’indiquer aux autres utilisateurs ce qui est particulièrement intéressant en le notant. Important pour l’utilisation dans le contexte africain : Le site web et le contenu des textes sont disponibles à concurrence de quatre langues par organisation, ce qui rend même les vidéos, pour la plupart produites en anglais ou en français, accessibles à la population rurale.
