Le développement de l’envoi d’SMS ainsi que les coûts y afférents sont également remarquables. Avant la campagne de résultats rapides, KENAFF disposait de 100 000 SMS par mois, achetés à 0,8 shilling kenyan chacun. Depuis lors, le nombre d’utilisateurs s’est multiplié et la demande de nouveaux SMS ne cesse également d’augmenter. Pour gérer les coûts, KENAFF a initialement plafonné le nombre d’unités SMS par mois à 400 000. Après cela, la société a entamé des discussions avec l’opérateur de la plateforme pour renégocier les coûts des SMS. KENAFF peut désormais acheter des SMS pour 0,5 shillings kenyans, soit une économie de 37 % ! Si l’association achète plus de 1 000 000 d’SMS au fournisseur en une seule fois, un montant de 0,4 KES est possible.
En raison de cette évolution, il appartient désormais à KENAFF de trouver un financement durable et à long terme pour le système en 2021. Ici, KENAFF est accompagnée de près par l’AHA. Il est concevable d’utiliser ce système pour un marketing ciblé, c’est-à-dire que les clients pourraient utiliser KENAFF pour cibler leur publicité pour un produit des agriculteurs d’un certain district. KENAFF pourrait réaliser une marge grâce aux coûts d’SMS qui en découlent. De même, KENAFF pourrait gagner de nouveaux partenaires, qui participent financièrement au système, grâce au grand nombre d’utilisateurs enregistrés à l’intérieur. Cette année, KENAFF peut couvrir les frais d’SMS et de maintenance du système grâce au projet FO4ACP de l’UE/FIDA.
KENAFF s’est fixé pour objectif d’enregistrer 500 000 agriculteurs dans le système d’ici la fin de l’année, afin de pouvoir leur fournir des informations sur les sujets suivants : Covid-19, météo, données du marché et questions techniques agricoles.
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